Polynésie Française : des niveaux de radioactivité similaires aux années précédentes

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15/01/2022
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Neuf îles de la Polynésie française font partie du programme de surveillance radiologique 2019-2020 - © LESE/IRSN

 En Polynésie française, les niveaux de radioactivité mesurés dans les différents milieux – atmosphérique, terrestre et marin – sont dans la continuité de ceux des années antérieures, indique le bilan radiologique 2019-2020. Ils sont très faibles : environ 0,1 µBq/m3 dans l’air, 0,1 à 1 Bq/kg dans les denrées alimentaires et dans les sols. Cette radioactivité résiduelle est essentiellement attribuable au césium 137. La dose efficace annuelle pour les adultes de Tahiti est d’environ 1,4 mSv/an, hors exposition médicale. La part de la radioactivité artificielle est de l’ordre de 0,1 %. Résultats accessibles au public La réalisation depuis 2015 des inventaires de la radioactivité dans les sols des îles hautes – Marquises, Australes, Société et Gambier – permet d’évaluer la rémanence du césium 137, des plutoniums 238, 239 et 240 et de l’américium 241. Elle aide à caractériser l’origine de la radioactivité et à déterminer la proportion des retombées globales sur l’hémisphère sud et celle des retombées locales, dues aux essais français d’armes nucléaires.  
Ces résultats montrent une composante locale plus importante pour les îles de Raiatea et des Gambier que pour les autres îles hautes étudiées. Ainsi, aux Gambier, 90 % des retombées en plutonium résultent des essais nucléaires atmosphériques de Moruroa et de Fangataufa, menés entre 1966 et 1974. Depuis 2020, les résultats des mesures en Polynésie française sont accessibles au public sur le site du Réseau national de mesures (RNM).  

*Bilan de la surveillance de la radioactivité en Polynésie française en 2019-2020.  

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Prélèvement d’aérosols à Vairao, presqu’île de Tahiti - © LESE/IRSN